3000 disparus d’Algérie

Publié le par Groupe FN Perpignan

Monsieur Sarkozy champion du communautarisme en France s’est toujours opposé, à ce que la France rende un hommage national aux 3000 disparus d’Algérie dont on n’a jamais voulu et pu  retrouvé les dépouilles.

 

En effet, au lendemain des accords d’Evian donnant l’indépendance à l’Algérie, le 19 mars 1962, la chasse à l’Européen fut ouverte, arrestations, massacres et enlèvements. Dès janvier 1963, la presse française dénonçait  les enlèvements « …des femmes et des hommes vivent dans des camps de concentrations, forcés de travailler dans des mines ou dans des maisons de prostitution… ».

 

Je demande que le gouvernement Sarkosy / Fillon et l'UMP, le MODEM, le PS, le PC, les verts, l’extrême gauche s’expriment sur la reconnaissance de cette tragédie en veillant au devoir de mémoire. Notre pays doit célébrer, tous ceux que la France a oubliés en Algérie : chrétiens, juifs, musulmans, car ce travail de mémoire exige détermination et sincérité.
   

Monsieur Sarkosy ne doit pas craindre de se confronter à notre passé, avec ses ombres et ses lumières. L’UMPS doit savoir lutter contre l’oubli, contre la déformation des faits et regarder notre Histoire en face. Les différents Gouvernements depuis plus de 46 ans ne s’y sont jamais appliqués. Nous devons affirmer une exigence de VERITE et de REPARATION, de même que la responsabilité de l’état Français a été reconnue dans les persécutions de la deuxième guerre mondiale.

 

Nul ne doit rester à l’écart de cette entreprise de mémoire.

 

En mémoire d’Antoine PEREA, 33 ans enlevé et disparu le 18 juin 1962 à Deligny département d’ORAN, mon père…

 

Gilbert PEREA orphelin et pupille de la nation

 

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